La Colombie-Britannique est la Province regroupant la plus forte communauté aborigène du Canada.
Partout dans la Province, on peut trouver des espaces naturelles (réserves) accordées aux premières Nations, leur permettant de vivre selon un mode de vie ancestrale. Ces endroits permettent aux premières Nations entre autre de pêcher, chasser et cultiver.
Beaucoup de noms de villes, de fleuves de lieux-dits sont d’origines aborigènes, donc cette culture reste très présente et est l’âme de la Province. Dans la vie économique canadienne cependant, il faut reconnaître que les premières Nations sont marginalisées.
Comme je l’avais indiqué dans un précédent post, les premières Nations (hélas) sont statistiquement les plus grandes victimes des fléaux que sont le chômage, l’alcoolisme, la violence, la pauvreté infantile.
Un très bon ami m’a relaté l’histoire d’une altercation, sur son lieu de travail, d’une personne aborigène et d’une canadienne d’origine asiatique.
La source de la tension a commencé par une remarque malheureuse d’une Asiatique : » Pourquoi les aborigènes sont-ils tous obèses ? » après avoir servi un client obèse, de type Aborigène.
Depuis ce jour, les relations entre les 2 collègues sont devenues très tendues. La personne aborigène a exprimé sa violence en ayant zéro tolérance lorsque sa collègue asiatique parlait sa langue d’origine avec une collègue du même pays.
En effet le Canada étant une nation mosaïque (40% des habitants de Vancouver sont nés hors du Canada) il a été établi comme règle de bienséance et de respect de l’autre que la langue au travail soit l’anglais. Et que l’on s’exprime uniquement en anglais.
Ainsi lorsque les collègues asiatiques, malgré la règle, parlent quand même dans leur langue (a priori dans une conversation privée), de vives tensions éclatent, allant jusqu’à des insultes racistes :
« Retourne d’ où tu viens et parle en anglais !! » dixit la personne Aborigène à l’endroit de l’Asiatique, ou réponse « tu n’es qu’une alcoolique et droguée » pour bien appuyer où cela fait mal. La violence verbale atteint son paroxysme et l’apaisement semble inatteignable.
Ainsi peut être le quotidien d’un Canada à contre-courant de l’image plus lisse que l’on peut avoir du pays.
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